CONCLUSION
→ Tout au long de ce TPE nous avons étudié la naissance et l'évolution de la cuisine moléculaire issue de la gastronomie moléculaire. Nous avons cherché à comprendre comment, à partir de l'étude des phénomènes gastronomiques chimiques, nous pouvions innover dans la cuisine moléculaire en créant de nouvelles recettes plus originales les unes que les autres. Ces recettes font appel à différentes techniques que nous avons étudiées telles que la gélification, l'émulsion à l'aide du siphon et la sphérification. Ces procédés scientifiques permettent d'accéder à un véritable voyage gustatif en jouant avec différentes sensations, qu'elles soient visuelles ou gustatives. Ces différentes techniques font appel à un certain nombre d'additifs alimentaires... Ceux-ci peuvent remplacer des aliments allergènes tels que les œufs et donc être un avantage pour les personnes y étant allergiques qui pourront retrouver une alimentation normale. Néanmoins certains présentent des inconvénients et même s'ils sont minimes une dose journalière doit être respectée afin de ne prendre aucun risque.
→ Désormais, nous pouvons nous demander si la cuisine moléculaire pourrait, à l'avenir, occuper une place dans la cuisine quotidienne. Par ailleurs, nous avons eu l'occasion d'en discuter avec Monsieur Olivier Berté lors d'une interview téléphonique. Celui-ci nous a confié que la cuisine moléculaire demande beaucoup de patience et de rigueur et qu'elle n'était donc pas compatible avec une société qui privilégie une cuisine pratique et rapide. Il est vrai que la cuisine traditionnelle est déjà délaissée par manque de temps et laisse place à des plats surgelés ou moins élaborés, il va de soi que la cuisine moléculaire ne trouvera pas sa place dans ce monde stressé tant qu'elle restera aussi coûteuse et complexe.